Journal De Bruxelles - Ligue des champions: à 10, l'OM craque à Lisbonne

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Ligue des champions: à 10, l'OM craque à Lisbonne
Ligue des champions: à 10, l'OM craque à Lisbonne / Photo: PATRICIA DE MELO MOREIRA - AFP

Ligue des champions: à 10, l'OM craque à Lisbonne

Pourtant bien lancé par un joli but d'Igor Paixao, l'OM, affaibli par l'expulsion d'Emerson Palmieri avant la pause, s'est incliné 2-1 mercredi sur la pelouse du Sporting Lisbonne, ce qui fragilise à nouveau sa position en Ligue des Champions.

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Marseille restait sur une belle série de cinq victoires d'affilée toutes compétitions confondues, et l'idée était d'entretenir la dynamique et d'essayer de montrer à l'extérieur les mêmes qualités que celles exposées régulièrement depuis près de deux mois au Stade Vélodrome.

Mais mercredi, l'OM a été moins bon que ces dernières semaines et n'a pas su résister à 10 contre 11 pendant toute la deuxième période, victime aussi d'un sort contraire avec l'arbitrage, la vidéo venant trois fois annuler des décisions initialement favorables.

La première, et la plus pesante, est venue à la 45e minute, alors que l'OM menait 1-0, quand ce que l'on a cru être le penalty du 2-0 s'est transformé en désastre: aidé par la VAR, l'arbitre a en effet finalement jugé qu'Emerson, déjà averti, avait simulé et l'OM s'est retrouvé à dix.

Avant ce coup de théâtre, la première période de l'OM avait balancé entre maîtrise et étourderies. Quand le Sporting a été dangereux, c'est en effet presque à chaque fois parce que Marseille lui a donné les munitions.

- Paixao brille encore -

Dès la 3e minute, Leonardo Balerdi a ainsi été averti pour une faute très en retard sur Luis Suarez, très éphémère ex-Marseillais. Une passe ratée du défenseur argentin a offert une autre chance à Suarez (38e), quelques instants après un dangereux raté de Geronimo Rulli.

Pour le reste, les hommes de Roberto De Zerbi, certes moins brillants que lors de certains matches récents, avaient globalement contrôlé les débats.

Deux premières tentatives d'Igor Paixao (8e et 11e) avaient donné le ton mais le petit ailier Brésilien était en fait simplement en train de régler la mire: trois minutes plus tard, c'était la bonne.

Au bout d'une belle action construite par Timothy Weah et Mason Greenwood, Pierre-Emerick Aubameyang a lancé Paixao d'une belle transversale et le tonitruant pied droit du Brésilien a fait le reste pour une superbe frappe enroulée en lucarne (1-0, 14e).

Mais le match a donc vraiment basculé avec le carton rouge d'Emerson. En infériorité numérique, les Marseillais ont alors vraiment subi et ont trouvé très peu d'espaces ou d'occasions de respirer, pas aidés non plus par les entrées sans saveur de Matt O'Riley ou Amir Murillo.

A la 58e minute, Rulli a d'abord repoussé sur son poteau un tir en angle fermé de Geovany Quenda, avant une nouvelle opportunité pour Joao Simoes (62e). Le Sporting poussait alors fort, au point d'enfin réveiller le placide stade José Alvalade.

- Pavard malheureux -

Et c'est alors qu'est arrivée une deuxième mauvaise nouvelle venue du VAR: alors que le but de Geny Catamo avait initialement été annulé pour hors-jeu, la vidéo a montré que le Mozambicain était en fait couvert par un demi-pied de Benjamin Pavard (1-1, 70e).

Et alors qu'elle essayait de sauver un point, l'équipe de De Zerbi a au contraire été malheureuse une fois de plus à la 86e minute, quand la frappe d'Alisson Santos a été déviée par Benjamin Pavard, ne laissant aucune chance à Rulli.

En toute fin de match, la VAR est encore intervenue pour transformer - assez logiquement - le carton rouge de Maximiliano Araujo en simple avertissement, confirmant que ça n'était décidément pas la soirée de l'OM.

La victoire obtenue face à l'Ajax Amsterdam n'a pas été bonifiée à Lisbonne. Les Marseillais n'ont que trois points après trois matches et les deux réceptions à venir de l'Atalanta Bergame et Newcastle vaudront cher.

Mais d'ici-là, il faut encore aller samedi à Lens et ça ne sera pas une mince affaire.

B.A.Bauwens--JdB