Journal De Bruxelles - Le pétrolier russe Lukoil va céder ses actifs étrangers face aux sanctions américaines

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Le pétrolier russe Lukoil va céder ses actifs étrangers face aux sanctions américaines
Le pétrolier russe Lukoil va céder ses actifs étrangers face aux sanctions américaines / Photo: Nikolay DOYCHINOV - AFP

Le pétrolier russe Lukoil va céder ses actifs étrangers face aux sanctions américaines

Le géant pétrolier russe Lukoil a annoncé lundi qu'il allait vendre ses actifs étranger, quelques jours après avoir été frappé par des sanctions américaines liées à la guerre en Ukraine.

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La semaine passée, Washington a annoncé des sanctions contre deux géants du secteur des hydrocarbures russes, Rosneft et Lukoil, avec pour objectif d'amputer la manne financière de la Russie et la conduire à la table des négociations pour un cessez-le-feu en Ukraine.

"En raison de l'introduction de mesures restrictives à l'encontre de la société et de ses filiales par certains États, la société annonce son intention de vendre ses actifs internationaux", a fait savoir Lukoil dans un communiqué, précisant que le processus d’appel d’offres a déjà débuté.

Les sanctions impliquent un gel de tous les actifs de Rosneft et de Lukoil aux États-Unis ainsi qu'une interdiction à toutes les entreprises américaines de faire des affaires avec les deux entreprises.

Les deux sociétés, qui représentent 55% de la production pétrolière russe, ont également été inscrites sur la liste SDN des entités sanctionnées, un registre suivi par de nombreux pays et redouté dans le monde des affaires.

Le chef de l'Etat russe Vladimir Poutine a répondu que ces mesures contre le secteur pétrolier russe étaient "sérieuses" mais qu'elles n'auraient pas d'"impact significatif" sur l'économie de son pays, tout en plaidant en faveur de la poursuite du "dialogue".

Le président Donald Trump s'était refusé longtemps à prendre de telles mesures, mais a estimé la semaine passée que ses conversations avec son homologue russe ne menaient "nulle part".

Washington a donné un mois aux entreprises qui travaillent avec les groupes russes pour rompre leurs liens, sous peine de sanctions secondaires qui leur interdiraient l'accès aux banques, négociants, expéditeurs et assureurs américains, qui forment l'ossature du marché des matières premières.

F.Dubois--JdB